On le connaît bien, le stress, on sait aujourd’hui qu’il peut déterminer la cause de plusieurs pathologies.
Bien que leurs origines soient multifactorielles, le stress a un lien avec les troubles du comportement alimentaire (TCA) : restriction cognitive, boulimie, hyperphagie, norexie etc. Ce lien peut sembler évident lorsque l’on sait que la manière de s’alimenter est influencée par des facteurs physiologiques, psychologiques, comportementaux et environnementaux.
On dit d’ailleurs qu’un dérèglement des prises alimentaires provient d’un stress psychique. L’organisme peut répondre à ce stress par un comportement alimentaire approprié sur le moment, car il agit comme une forme de réponse agréable et réussit à faire diminuer ce stress. Mais ce comportement peut aussi devenir pathogène si ce mécanisme de défense vient à devenir récurrent voire permanent.
Répondre à une émotion négative ou positive avec de la nourriture n’est pas contraignant lorsque l’individu est capable de s’auto réguler et de trouver non seulement du plaisir mais aussi du réconfort. Or, le réconfort justement et l’auto-régulation sont rares chez les personnes atteintes de TCA.
La prise en charge précoce permet un meilleur pronostic de rétablissement. Elle doit se faire de manière pluridisciplinaire : psychologue, médecin, diététicien(ne), mais aussi peuvent aider les sophrologues et hypnothérapeutes et tout autre praticien pouvant agir sur la confiance en soi, le stress et le bien-être.